Le 5 mars 2003 à Magdalenka, petite ville proche de Varsovie (Pologne) des policiers spécialisés (groupe antiterroriste et Département du Terror ) sont intervenus dans une villa pour interpeller deux dangereux malfaiteurs - un polonais et un biélorusse - soupçonnés d’être les meurtriers d’un policier polonais à Parole en mars 2002.
Sur place à 1h00 du matin, les gangsters - visiblement avertis de l’intervention policière - ont “accueilli ” les policiers par des tirs nourris d’armes automatiques et de grenades.
La villa et ses abords se sont avérés également piégés par des mines et des engins explosifs artisanaux composés de vis et de clous.
Après près de quatre heures de combat les policiers ont dénombré dans leurs rangs un mort et 16 blessés graves.
L’intervention des pompiers, appelés pour éteindre l’incendie de la maison, a permis de découvrir les deux corps sans vie des malfaiteurs.
A la suite de ces dramatiques évènements le Secrétaire Général du CESP a adressé un message de soutien aux policiers victimes et un courrier aux autorités polonaises :
Les 250 000 policiers du Conseil Européen des Syndicats de Police ont appris avec tristesse et inquiétude les événements qui se sont déroulés dans la nuit du 5 au 6 mars près de Varsovie.
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Le Bureau Exécutif et les membres du C.E.S.P. s’inclinent respectueusement devant la dépouille du policier tué et se déclarent solidaires des collègues gravement blessés lors de cet affrontement armé.
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L’exercice du métier de Policier comporte de nombreux dangers, nous en sommes tous conscients, pourtant la montée de la violence et l’usage de plus en plus fréquent d’armes de guerre sont la preuve d’une mutation profonde des malfaiteurs.
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Devant la montée en puissance des armements et la détermination grandissante des criminels - dans toute l’Europe - le C.E.S.P. rappelle sa préoccupation face à la menace croissante du crime organisé.
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Il réclame une réelle adaptation des moyens humains et matériels de la Police pour lui permettre de relever un défi qui menace la Démocratie.
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Le C.E.S.P. apporte son soutien aux collègues polonais victimes de leur devoir et à leurs familles.
Dans l’après-midi du 15 mars 2003 un deuxième policier a succombé à ses graves blessures.
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